Pourquoi nous existons ?

Nous sommes les habitants du quartier de la Butte-aux-Cailles : des femmes, des hommes, des enfants, des familles, souvent depuis fort longtemps » qui se sont regroupés pour défendre leur qualité de vie

Mais….

40 bars et restaurants ouverts jusqu’à 2h du matin dans 3-4 rues étroites.

L’attachement des riverains à leur quartier a été mis à rude épreuve par le développement économique du quartier qui n’a entraîné que dégradations de leur bien-être : bruit, trottoirs impraticables le soir venu, incivilités multiples…

Pourquoi l’activité des bars et restaurants génère-t-elle ces nuisances ?

La dégradation de notre cadre de vie est provoquée par le non-respect des lois et règlements applicables aux établissements. Les autorités publiques partagent la responsabilité de l’état de fait avec les patrons des bars en ne les faisant pas appliquer

Nous n’exprimons qu’une exigence légitime d’obtenir une cohabitation respectueuse (le vivre ensemble)

L’historique de la Butte aux Cailles montre qu’il n’y a pas de tradition « festive » à la Butte aux Cailles mais une diversité commerciale qui prévalait et la présence des quelques bars ne perturbait pas la vie du quartier.

Le réaménagement du quartier par la mairie du 13ème dans les années 90 a entraîné : la disparition des commerces de proximité, le développement de toutes les techniques de vente possible (occupation autorisée ou non de l’espace publique, les débordements des périmètres autorisés des terrasses, le service de boissons sur le trottoir et sur la chaussée, la musique amplifiée toutes façades ouvertes laissant jusqu’à 85Db se déverser dans la rue jusqu’à 2h du matin, service à la clientèle sans jamais réclamer le respect du voisinage ou au mieux par une affichette inéfficace)

L’entrée en vigueur de la loi interdisant de fumer dans les établissements a également modifié la vie du quartier NOR: SANC0624809C : plus de monde dans les rues donc plus de bruit, encombrement des trottoirs…

L’espace public-trottoir n’appartient à personne : la Ville de Paris peut autoriser temporairement, et en percevant une taxe compensatoire, une extension privative aux commerces ; mais les piétons doivent pouvoir circuler, les porches d’immeubles doivent rester accessibles, le niveau sonore de la rue ne doit pas dépasser certaines mesures. Ainsi, l’usage « normal » de la rue ne doit pas nuire à la santé des riverains

L’ébriété à la Butte-aux-Cailles :  Les ravages de l’alcoolisation sont visibles dans notre quartier : parfois, tard le soir des jeunes hommes ou femmes allongés ou à quatre pattes dans les rues et trop souvent les vomissures, les dépôts d’urine ou pire devant les immeubles, les hurlements jusqu’à tard dans la nuit

3 sources de responsabilités des nuisances :

  • les propriétaires et exploitants des commerces qui ne respectent pas les réglementations applicables à leurs activités sur le bruit, sur l’hygiène, et les terrasses sur la voie publique
  • les clients non conscients du bruit qu’ils génèrent dans nos rues étroites
  • les autorités publiques compétentes qui ne font pas appliquer lois et réglementations et font montre d’une « carence fautive »

AINSI LES ÉTABLISSEMENTS PEUVENT EXERCER EN TOUTE IRRÉGULARITÉ SANS ÊTRE INQUIÉTÉS.

Nous réclamons :

Dans nos domiciles de :

  • Pouvoir dormir au calme
  • Pouvoir ouvrir les fenêtres en été sans avoir l’impression d’être au cœur  du tapage ni des odeurs de cigarettes provenant des bars et de la voie publique.
  • Ne pas entendre le brouhaha de la clientèle des bars et des éclats de voix ou des hurlements répétitifs même quand ces fenêtres sont fermées.

Sur la voie publique de :

  • Pouvoir circuler librement sur des trottoirs propres
  • Plus généralement nous voudrions qu’il soit tenté de rétablir une activité commerciale diurne fondée sur la diversité.

Vraies ou fausses rumeurs

On vous a dit que l’association des riverains voudrait :

  • Faire fermer tous les bars du quartier : FAUX
  • Faire fermer les portes des bars pour que le bruit ne gêne pas les voisins : VRAI
  • Faire supprimer toutes les terrasses du quartier : FAUX
  • Rendre l’exploitation des terrasses compatible avec la vie des résidents voisins (restrictions horaires et limitation du nombre de clients au m²) : VRAI
  • Obtenir que les établissements assument eux-mêmes la charge et les frais de nettoyage renforcé des saletés liées à leur activité : VRAI
  • Obtenir un renforcement de la réglementation de l’activité des bars et restaurants : FAUX
  • Obtenir que la Mairie de Paris assume une surveillance effective des établissements sous tous les aspects de la réglementation (hygiène, sécurité, bruit) : VRAI
  • Obtenir que ceux qui tirent profit d’une activité assument tous les frais de la protection du voisinage (insonorisation, climatisation, surveillance) : VRAI
  • Refuser systématiquement le dialogue avec les commerçants : FAUX
  • Faire croire que « tous » les bars et restaurants du quartier posent problème : FAUX
  • Rétablir une diversité commerciale dans le quartier : VRAI
  • Réduire les places de stationnement dans les rues du quartier : FAUX
  • Obtenir une surveillance des stationnements illicites même la nuit : VRAI