LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

 

Le processus de charte de la mairie d’arrondissement...

 

En octobre 2011, le Maire, Jérôme Coumet, a fait convoquer un conseil de quartier sur le sujet de l’arrêté préfectoral empêchant que la rue se transforme en une vaste soirée le soir venu.

 

Lors de cette réunion, le Maire s’est étendu sur le fait qu’il souhaitait faire modifier l’arrêté préfectoral interdisant de consommer de l’alcool sur la voie publique en dehors des terrasses autorisées ? Vœu qu’il n’avait cessé de répéter depuis juin 2011. Sachant que modifier cet arrêté c’était condamner les habitants proches des établissements à subir des tapages auxquels aucun moyen d’isolation ne permet d’échapper, à subir les déjections sur la voie publique des centaines de clients qui y consommeraient dans des gobelets plastiques, autant dire que vouloir le modifier, nous avons insisté sur l’utilité de l’arrêté.

 

Nous avons aussi insisté sur l’utilité d’objectiver la question des nuisances sonores par un mesurage réalisé par un organisme impartial tel que Bruitparif...

 

Le Maire d'arrondissement en avait accepté le principe pendant la période préparatoire de la charte. Il avait même fait voter un budget par la Ville (environ 3000) pour une réalisation à l'été 2012.

Mais, lors de la préparation des points d'implantation des capteurs, l'association des commerces et plusieurs patrons d'établissements émirent l’idée que les capteurs pourraient bien être cassés...Il n’en a pas fallu plus pour  que Monsieur Coumet, qui était présent en personne, obtempère au désidérata par ailleurs exprimé par les mêmes commerçants que le projet soit annulé.  

A la veille donc de sa mise en œuvre, le projet a été jeté aux oubliettes (oui, aux oubliettes, malgré les incessantes relances de notre association). Belle illustration de l'appui du maire aux riverains et de l’art et la manière de positionner l’autorité municipale face à des menaces tendant tant à dégrader un matériel coûteux qu’à faire régner l’obscurité sur la réalité des tapages.

 

 

Alors, finalement, pourquoi la municipalité nous avait-elle entraînés dans ce processus de charte ?

   

Encore une fois, sans doute, a-t-elle pensé jeter un écran de communication sur la réalité des choses et imaginé nous faire confondre "communiquer" et "faire".

 

Mais c'était bien mal saisir l'ampleur du malaise qui existe à la Butte aux Cailles comme dans les nombreuses associations ou collectifs de quartiers parisiens qui ont rejoint le Réseau "Vivre Paris !" et qui souhaitent avoir la preuve, par des résultats, d'une politique municipale responsable.

 

Pour autant, la Préfecture a accepté de prendre un arrêté assouplissant les interdictions entre mi-juillet et fin août, ce qui a provoqué la recrudescence des nuisances sans que la Mairie veuille intervenir [notre lettre au Maire].

Le 18 mars 2014, la cour admirative d’appel de Paris a purement et simplement annulé l’arrêté du 31 mai 2011 [lire].

 

LRDBAC, face à l’inertie de la municipalité pour faire appliquer la charte sur l’aspect de la protection des riverains, a, quant à elle, dénoncé sa signature fin mai 2013 car elle n’a pas voulu cautionner la stratégie hypocrite de la municipalité.    Suite...

Nos actions auprès de la Mairie du XIIIème (suite):