LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES |
Aimer son quartier et protéger son cadre de vie |
La dégradation de notre cadre de vie (suite): |
AINSI VA L’ÉBRIÉTÉ À LA BUTTE AUX CAILLES : RÉCITS INQUIETANTS
RÉCITS INQUIETANTS DE JOURS ORDINAIRES DE L’AUTOMNE 2014
Il est tôt le matin quand, dans un des habitants d’un immeuble descend aux sous-sols de son immeuble prendre sa voiture. Il entend crier dans la cage d’escalier. Venant en aide, il trouve un jeune homme qui a fait une chute dans l’escalier et a une vilaine blessure au visage. Il ne s’agit pas de l’un des usager des parkings ni d’un habitant de l’immeuble. Il est entré dans le garage dont la porte était restée ouverte à une heure qu’il ne peut pas déterminer. Ensuite, selon son propre aveu, il était tellement ivre qu’il s’est perdu dans les sous-sols. Il a fini par retrouver l’escalier, mais y a fait une chute dont il n’a pu se relever. Il dit être resté ainsi des heures à hurler et peut-être dormir un peu. Il implore celui qui voulait lui porter secours de ne pas le faire en appelant les pompiers, car il aurait des ennuis professionnels. Reste une inconnue de taille : il n’était pas seul lorsqu’il a consommé outre mesure dans les bars : pourquoi aucun de ceux qui aurait pu éviter cette mauvaise histoire n’ont porté assistance à raison de son ébriété caractérisée, ni ceux qui l’accompagnaient ni ceux qui ont pu lui vendre l’alcool qu’il a consommé ?
RÉCITS INQUIETANTS DE JOURS ORDINAIRES DE L’ÉTÉ 2014
La personne qui est soutenue par une autre, c'est un jeune homme qui se relève d’une station à quatre pattes qui a duré un moment car il vomissait tant et plus au coin. Il s'excusait auprès de ses amis, qui avaient à la main ces fameux gobelets en plastique qui permettent aux bars de vendre de l’alcool à consommer sur la voie publique depuis l’annulation de l’arrêté préfectoral qui l’interdisait, lui ont fait notamment 2 réponses : - mais ne t'excuse pas, on sait qu'on peut pas boire autant sans. Et à ton avis, pourquoi on t'a fait voire autant ? - mais l'inquiète, il y a 2 jours, c'est moi qui suis venu vomir, exactement au même endroit. Ces jeunes personnes délicates étaient des clients du bar "le sputnik", dont un des responsables est président de "l'association des commerces de la Butte aux Cailles" et qui a ouvert une cave à bière dans une boutique de la résidence de logement social de notre rue, de même que repris un autre établissement.
Hier, vers minuit, j'ai vu une jeune fille (24 ans) assise sur un trottoir d’une petite rue transversale du quartier, l'air passablement second. Je rentre chez moi et téléphone aux pompiers, qui me disent qu'ils ne se déplaceront pas si je ne suis pas à côté de la personne. Je retourne voir la jeune fille, la trouve avec un ami pas du tout en état second, lui, et avec lequel elle ne voulait pas revenir. Je la raisonne, sans résultat. Je rappelle les pompiers (23h51), dis qu'elle a bu (une bouteille hors des bars selon son ami) et on me répond alors que l'ivresse publique est une infraction et que c'est donc la police qu'il faut appeler. Je tente de résister. Pas moyen. Pour finir, la jeune fille a, sous la menace que j'appelle la police effectivement, accepte que son ami la reconduise, lequel rouspète en répétant (décidemment, il avait l’esprit clair, mais pas plus que moi ne voulait en venir à déranger la police) qu'il lui faudrait bien un électrochoc pour qu'elle comprenne qu'elle est en train de devenir alcoolique à force de se mettre dans cet état. Au fait, pourquoi les pompiers n'ont-ils pas redirigé eux-mêmes l'appel, même s'ils ne voulaient pas se déplacer ? Il faut croire qu'ils en ont vraiment assez...
Et cela me rappelle ce qui s'était passé au mois de juin. Revenant chez moi, toujours vers minuit un dimanche soir, je vois le conducteur du véhicule dans lequel j’étais éviter un "truc" sur le côté de la chaussée juste avant d'arriver à notre parking. Je regarde (eh oui, on est curieux...) et, stupeur, je vois que la forme qui git là est un homme, un vrai et même que c'est surtout sa tête qui dépasse des voitures garées à côté. Je descends pour voir à quel point il git. Il ne bouge pas, je l'appelle et le secoue un peu. Finalement il émerge. Il tente de se relever et immédiatement retombe la tête la première. Je le persuade que assis, c'est bien et appelle les pompiers. Ils n'ont pas mis 10 minutes à venir. Ils ont embarqué le monsieur (que j'avais entre temps retenu de rentrer par lui-même chez lui, en rampant peut-être...) Mais il fallait voir la tête des pompiers quand ils ont compris que c'était un état d'ébriété. A croire que s'ils avaient su, ils ne seraient pas venus. Il faut croire qu'ils en avaient déjà vraiment assez...
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