LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Nos résultats :Le mesurage du niveau sonore

AVRIL 2015

DES SONDES INSTALLÉES DEPUIS PLUSIEURS MOIS ENREGISTRENT UNE AMBIANCE SONORE SUR LA VOIE PUBLIQUE DANGEREUSE SELON LES CRITÈRES DE L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

 

Cela fait des années que nos élus, dans leur très grande majorité et la police, trop souvent, soutiennent que le niveau du bruit des nuits de la Butte aux Cailles n’est pas aussi élevé que notre association le prétend.

Voici quelques graphiques représentant les niveaux de bruit  des nuits « ordinaires » de notre quartier. Ils montrent que les élus qui nous accusent d’être excessifs dans nos plaintes et les policiers qui estiment ne pas avoir à constater les tapages pour lesquels nous les appelons devront réviser leurs points de vue et en tirer les conséquences.

Outre les mesures et actions qui feront baisser le bruit, nous demandons qu’un dispositif de mesurage « Bruitparif » soit installé pour suivre les évolutions[ nos demandes d’avril 2015].

 

AVERTISSEMENT :

LRDBAC n’entend pas, par ce document, chercher à imputer la responsabilité de la gravité des nuisances à l’un ou l’autre seulement des établissements du quartier, dont elle a déjà fait savoir qu’il ne respecte pas son voisinage. L’objectif est de faire reconnaître le niveau de bruit des nuits de la Butte aux Cailles pour ce qu’il est : une source de risque d’atteinte à la santé des riverains tout autant qu’à leur qualité de vie prise dans un sens plus général.

 

LE DISPOSITIF DE MESURAGE À L’ORIGINE DES GRAPHIQUES :

Une sonde de mesurage des niveaux sonores permettant d’identifier les variations et émergences sonores au fil du temps, a été posée rue de la Butte aux Cailles dans un immeuble à proximité de l’un des bars signalés comme sources de graves nuisances par l’association. Cette sonde enregistre journellement les données de façon automatique et des graphiques en sont tirés, indiquant les dB(A) sur la voie publique au fil du temps.

 

COMMENT LIRE LES GRAPHIQUES :

             - Horizontalement : les heures d’enregistrement

             - Verticalement : la gradation des dB (A) : de 50 à 90

                          Les oscillations montrent l’évolution des dB (A) selon le moment de la journée ou des journées                               (mention latérale à droite)

                          Les couleurs signifient :

- Zones en bleu : niveau sonore anormal moyen (« equivalent geluidsdrukniveau » en légende des graphique reproduits pages suivantes)

- Zones en blanc : niveau sonore anormal maximum (« maximum geluidsdrukniveau » en légende des graphique reproduits pages suivantes)

La durée d’intégration des niveaux présentés est variable selon les graphiques en fonction du zoom de représentation : intégration sur quelques secondes (ex : 10 s’ dans graphique 1) lorsqu’on représente les niveaux sur une heure, quelques minutes (comme dans les graphiques 2 et 3) lorsqu’on visualise quelques heures d’affilée, et de 15 minutes lorsqu’on visualise sur plusieurs jours (cas du graphique 4).

 

JUSTIFICATION DE L’INTERPRÉTATION  LRDBAC DES GRAPHIQUES :

Les décibels enregistrés : les relevés effectués dans notre quartier depuis  plusieurs mois montrent des oscillations à partir de 18H et jusque 02H00 minimum, entre 60 et plus de 90 dB(A).

 

À quelles sources de bruits imputer les niveaux enregistrés :

             Inéluctablement, des facteurs autres que l’activité du bar auprès de qui le mesurage a été fait, de leur clientèle ou d’autres personnes sur la voie publique. Mais ces facteurs ne sont pas si nombreux et se résument au passage de véhicules à moteur.

             Ce qui permet d’en déduire que l’activité du bar auprès de qui le mesurage a été fait, de leur clientèle ou d’autres personnes sur la voie publique est bien le facteur majeur qui se manifeste sur les graphiques.

 

Pourquoi les niveaux enregistrés créent un risque pour la santé des voisins :

             L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de nombreuses études scientifiques affirment que :

              Au-delà de 40 dB(A) de niveau extérieur, les habitants ne peuvent trouver le repos nécessaire à leur santé.

              Les émergences (montée en puissance du bruit par rapport au bruit de fond) sont particulièrement nuisibles.

              Les nuisances sonores affectent leurs victimes même si elles sont dans leur sommeil.

 

Source :                                                                                                                                                                                                                                                                                 

 

[Suite…]