Rectangle à coins arrondis:

LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Nos actions auprès de la Préfecture de Police de Paris(suite)

4/ Et ensuite, que va-t-il se passer ?

 

- L’affaiblissement général des nuisances n’est manifestement pas imputable aux responsables d’établissements. Pourquoi ?

 

* La fréquentation du quartier a fléchi à cette période de l’année, comme elle le fait tout le temps. Du coup, on a eu à peu près les mêmes nuisances que les autres années.

* Le Maire a annoncé dans une lettre publique que les bars emploieraient des « chutteurs », mais on ne les a pas vus …

* Les terrasses sont loin d’être toutes remisées à 22 H comme le prévoit la charte, signe que les bars ne voient dans cette charte que ce qui les arrange.

 

- La Préfecture remplira-t-elle sa mission vis-à-vis des établissements qui frondent le respect de la réglementation après que celle-ci se soit adaptée à leurs intérêts ?

 

* Les bars qui ont violé le plus clairement le nouvel arrêté en tolérant leurs clients non assis en terrasse autorisée à boire sur la voie publique après 21 H seront-ils sanctionnés par la Préfecture ? Ont-ils même été verbalisés, voire surveillés ?

* La Préfecture sanctionnera-t-elle ceux qui ont fait du tapage sur la voie publique, indépendamment du respect de l’arrêté ?

* La Ville sanctionnera-t-elle les signataires de la charte qui ont maintenu leurs terrasses après 22 H en leur retirant leur autorisation ? A-t-elle même pris les moyens de les verbaliser, voire de les surveiller ?

* Jérôme Coumet, le maire d’arrondissement se prononcera-t-il enfin clairement pour que la Ville et la Préfecture mettent en œuvre leurs pouvoirs de sanction ?

 

Les réponses à toutes ces questions sont fondamentales pour nous. Elles nous permettront de savoir si quelque chose a changé dans l’attitude des autorités.

 

Ce que nous voulons, c’est que cesse le cercle infernal dans lequel nous sommes pris depuis tant d’années. Ce cercle infernal qui a consisté à nous dire :

 

a/ « Soyez rassurés, on laisse un peu de souplesse, mais si à l’avenir il y a vraiment des excès, on fera quelque chose ». Vous nous direz ce qui ne va pas.

b/ Puis, quand nous indiquions ce qui n’allait pas «  Ah, c’est étonnant, nous n’avons pas de constations

2015 : A notre grand regret, la suite des évènements nous a donné raison. Nous avons découvert que la modification de l’arrêté s’était produite alors que les défenseurs des établissements avaient fait appel contre un jugement du tribunal de police de Paris qui avait rejeté leur recours en annulation.

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