LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES |
Aimer son quartier et protéger son cadre de vie |
Nos actions auprès de la Préfecture de Police de Paris : |
Monsieur Nicolas Lerner Sous-Préfet Préfecture de Police de Paris 9 Boulevard du Palais 75005 Paris
Paris, le 19 Juillet 2013 Monsieur le Préfet,
La Préfecture de police a pris un arrêté qui revient temporairement sur l'arrêté de 2011. Nous prenons acte de ce qu'il ne s'agit pas, selon le nouveau texte, d'une décision expérimentale visant à modifier ce premier arrêté de façon pérenne. La modification est prévue jusqu'au 31août.
"Considérant qu’au sein de ce comité de suivi a été́ proposé d’aménager l’arrêté́ susvisé́ compte tenu de l’amélioration de la situation de ce quartier en matière de respect de la réglementation et de préservation de la tranquillité́ des riverains".
NON ! Il n'y a jamais eu amélioration du respect de la situation du quartier depuis la charte de quartier de juillet 2012. Nous avons des constats d'huissiers qui le prouvent. Et c'est pour cela que nous avons dénoncé notre signature de la charte en juin 2013.
Lors de notre entretien du début du mois de juillet, vous nous avez oralement affirmé qu'en cas d'abus des établissements, des constatations seraient effectuées et des mesures en seraient déduites. Or, depuis le nouvel arrêté, c'est pire qu'avant bien en dehors de la limite de 21H.
Nous attendons de pied ferme de voir ce qu'il va se passer pour en tirer les conséquences qui s'imposent car les autorités publiques ont des responsabilités à assumer sous le contrôle de nos institutions : la tranquillité dans son domicile, c'est un droit de l'Homme que les États doivent protéger (article 8 de la convention des Droits de l'Homme) !
Pour votre information, nous tenons à vous signaler les propos inadmissibles qui sont tenus sur le site de l’association Les Cailleux. Ils montrent, s’il en était besoin qu’elle ne saurait prétendre représenter les riverains victimes des nuisances que notre association représente : https://fr-fr.facebook.com/ButteauxCailles. Et ce n’est pas en laissant se développer ce type de communication que l’on peut prétendre protéger l’ordre et la paix publique.
Dans l’espoir, encore, de la sincérité des termes de l’entretien de qualité que nous pensions avoir eu avec vous il y a quelques jours, nous restons dans l’attente de votre réponse sur la façon dont vous allez gérer les perturbations créées par le nouvel arrêté. Car, comme nous vous l’avons clairement indiqué, nous ne nous satisferons pas de promesses et d’intentions, mais seulement de résultats démontrant que l’on ne peut pas impunément violer le droit des riverains pour satisfaire les attentes des consommateurs, exploitants et autres parties intéressées par le développement de l’activité nocturne de notre quartier.
Espérant donc que vous serez en mesure de nous rassurer de la façon la plus concrète qui soit, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Préfet, l’expression de nos salutations distinguées.
Po Anne Penneau Présidente |