LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES |
Aimer son quartier et protéger son cadre de vie |
Nos résultats après avoir insisté auprès des autorités |
.* LA SUPPRESSION DES OBJETS PUBLICITAIRES DES BARS ET RESTAURANTS SUR LES TROTTOIRS
· En 2006, de nombreux établissements avaient pris la "liberté" d'attirer le chaland en envahissant les trottoirs par divers objets (menus, tonneaux, vaches en carton pâte taille réelle...). Ils entravaient ainsi la circulation en toute sécurité des piétons sur des trottoirs de faible largeur. Il nous a fallu formaliser nos protestations auprès des autorités pour qu'elles interviennent pour faire appliquer des règles basiques. · En 2007, ce sont des bacs à plantes qui ont envahi un morceau de trottoir de la rue des Cinq Diamants au point de gêner considérablement le trottoir, pendant des mois et sans que les autorités publics n'interviennent comme il était demandé. A l'automne pourtant en parallèle de l'opération des périmètres de terrasse, les bacs ont fini par être enlevés.
* LE "DOSSIER LES FUNAMBULES" 2007 · Fin 2005, un café "traditionnel" au 204 rue de Tolbiac (angle rue de l'Espérance), ouvert de 7H00 à 20H00, avec une petite terrasse, ferme. Il était apprécié des habitants du quartier. · Janvier 2006, un établissement de bar-restaurant, "Les Funambules" ouvre ses portes avec de nouvelles règles de fonctionnement : ouverture de 7H00 à 2H00, spots lumineux tous azimuts, organisation de concerts, terrasse gigantesque (100 places) de jour et de nuit. · Printemps 2006, LRDBAC alerte la Mairie et le Commissariat sur les difficultés prévisibles d'après son expérience. Elle demande des précisions sur l'autorisation de terrasse. · A nouveau, silence de la part des autorités… · Janvier 2007, LRDBAC est sollicitée par des voisins immédiats de l'établissement et le bilan exact des nuisances est le suivant :
- Pour les habitants de l'immeuble d'implantation : bruit et nuisances thermiques et olfactives - Pour les autres voisins immédiats : bruit de musique et de clientèle spécialement la nuit - Pour les riverains en général : circulation piétonne entravée par la terrasse
LRDBAC décide de se mobiliser en :
- Exigeant copie de l'autorisation de terrasse "fantôme" - Faisant circuler une pétition rassemblant les riverains intéressés - Mettant les revendications des riverains à l'ordre du jour de ses réunions avec les autorités soit :
· Limitation du nombre de places en terrasse · Fermeture de la terrasse avant 2H00 · Respect des réglementations sur l'isolation thermique et phonique · Respect de la règlementation spécifique à la musique en "live"
· 12 mars : discussion à la Mairie du XIIIè d'où il résulte que l'autorisation de terrasse n'a sans doute pas été demandée par le propriétaire de l'établissement et qu'il convient que la Mairie de Paris se saisisse activement du sujet. · 23 mars, lettre de LRDBAC à la Mairie de Paris après qu'on lui ait indiqué qu'il était procédé à une "régularisation" de la situation de fait telle quelle… · Fin mai : M. Piriot, chargé des terrasses à la mairie du 13 transmet par téléphone à LRDBAC que la terrasse sera autorisée dans un périmètre limité avec une restriction horaire de service fixée à 22h30. Il assure qu'en toute hypothèse, les droits de voirie ont été payés par l'établissement dès qu'il a installé la terrasse.
Quels seront les effets pratiques de ces promesses ?
· DECEMBRE 2007 : Nous parvenons enfin à obtenir l'arrêté du 19 juillet de la SDPCPR de la direction de l'urbanisme de la Mairie de Paris. Elle semble mentionner une autorisation de terrasse ouverte selon les périmètres du précédent propriétaire : - devant le 204 rue de Tolbiac L. 7m x l. 2m - devant le pan coupé à G. L. 2,80 m x l. 1,50 - à D. L. 4,60 m x l. 0,80 Soit plus de 20m2 de surface autorisée.
L'arrêté rejette la demande d'extension "Considérant que l'installation projetée état située à proximité d'un groupe scolaire et d'une école maternelle, il convient de faciliter le passage des élèves, alors même que le projet respecte les dispositions réglementaires" Effectivement, du strict point de vue de la taille des trottoirs, il aurait pu être autorisé plus. Reste que pas un mot n'est dit de la protection contre les nuisances sonores, ce qui en dit long sur le positionnement de la Mairie sur le sujet. De même, les revendications des habitants des immeubles environnants, relayées par LRDBAC, visant à éviter les nuisances sonores ne figurent pas sur l'autorisation. Elles étaient :
· - fermeture de la terrasse à 23 heures · - limitation du nombre de places offertes à la clientèle au mètre carré
· Pendant l'été 2007, la terrasse s'est étendue plus largement que ce qui est autorisé.
Aujourd'hui - mais c'est l'hiver - les choses semblent être rentrées dans l'ordre. Nous avons demandé un marquage au sol des limites.
· En avril 2008, ils n'ont pas encore été effectués. La mairie centrale de Paris aurait invoqué le coût de l'opération.
Mais alors, pourquoi limiter la taxe d'exploitation d'une terrasse aussi grande à moins d'une dizaine d'euros par jour, soit moins de 25 centimes par client si l'on prend pour base une quarantaine de clients par jour (sachant que la terrasse accueille bien plus de clients que cela en réalité) ?
Depuis, la situation s'est stabilisée.
Le règlement municipal des terrasses et étalages intervenu en 2011 précise que les chevalets affichant les menus doivent impérativement être placés dans l'emprise des terrasses autorisées. Sinon, ils sont interdits.
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