LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Notre volonté d’une cohabitation respectueuse :

 

NAISSANCE DE L'ASSOCIATION POUR

 RÉTABLIR UNE COHABITATION RESPECTUEUSE DANS LE QUARTIER

Créée en 1995, LRDBAC rassemble des habitants : locataires ou propriétaires, jeunes ou moins jeunes, célibataires ou vivant en famille et pas que des « bobos » !

Ils sont rassemblés pour lutter contre les nuisances qui les affectent personnellement et, au-delà, par attachement à l'idée que, quel que soit l'endroit où l'on vit et donc même dans une capitale comme Paris et même dans un quartier animé, il faut une cohabitation respectueuse entre tous.

Dès lors, il ne faut pas croire toutes les rumeurs qui circulent afin de stigmatiser l'association et ses membres comme de vieux grincheux psychorigides et n'ayant rien compris à la "convivialité" (V. notre page "Nous connaître en bref" dans cette rubrique).

Être convivial, c'est savoir vivre ensemble. Le tapage, la privatisation de l'espace public sans autorisation par des exploitations de terrasses ou des occupations tapageuses, ce n'est pas la convivialité.

La convivialité suppose qu'une vie privée des riverains dans leur domicile reste possible malgré le voisinage d'établissements "festifs". Il en va de leur santé physique et morale (cf. site CIDB sur les effets nocifs de l’excès de bruit) et ce n'est pas pour rien que le droit à jouir paisiblement de leur domicile en milieu urbain est protégé par l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'Homme (V. notre page "Mise en œuvre" dans la rubrique "Comment défendre vos droits ?")

 

Concrètement, nous réclamons très légitiment :

 

- Dans nos domiciles de :

 

Pouvoir dormir ou nous tout simplement vivre dans nos domiciles avec une tranquillité raisonnable et donc :

                  Pouvoir ouvrir les fenêtres en été sans avoir l'impression d'être "dans" au cœur  du tapage ni                   les odeurs de cigarettes provenant des bars et de la voie publique.

                  Ne pas entendre le brouhaha de la clientèle des bars et des éclats de voix ou des hurlements                  répétitifs quand ces fenêtres sont fermées.

- Sur la voie publique de :

 

Pouvoir circuler librement sur des trottoirs propres

 

Plus généralement nous voudrions qu'il soit tenté de rétablir une activité commerciale diurne fondée sur la diversité.

Notre légitimité s’appuie sur la loi :

 

Pour que les nuisances dont nous nous plaignons cessent, il suffirait que les commerces respectent la réglementation sous tous ses aspects :

Le bruit

l’hygiène

l’occupation de la voie publique

le stationnement des véhicules

Mais force est de constater que les autorités publiques, Ville et Préfecture, chacune dans leur domaine de compétence, ne prend pas les moyens qui permettaient d’assurer ce respect.

Notre quartier figure comme une zone de non droit ou plutôt une zone où tout ce qui prétend contribuer à « la fête » est considéré comme toléré, sans aucune considération pour les riverains victimes et donc sans aucun égard pour les préoccupations de santé publique et de qualité de vie.

 

Certains nous contestent et déforment nos actions et leurs intentions. Mais nous savons leur répondre :

 

 

[Suite…]