LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

 

UN CONSTAT :

LA DÉGRADATION DE NOTRE CADRE DE VIE

DEPUIS LA RÉNOVATION DU QUARTIER

 

LE QUARTIER "AVANT"

 

· Attention à ne pas se laisser tromper par une rumeur de "tradition festive" uniquement fabriquée pour supporter le marketing touristique et commercial des bars et restaurants. L'historique de la Butte aux Cailles montre qu'il n'y a pas de tradition "festive" à la Butte aux Cailles (qui n'est pas la Butte Montmartre !).

· Jusqu'au début des années 1990 (il y a donc peu !), c'était la diversité commerciale qui prévalait et la présence des quelques bars ne perturbait pas la vie du quartier.

 

Quelques restaurants attiraient une clientèle très calme et souvent de proximité (exception du "Temps des Cerises" renommé pour sa qualité exceptionnelle de restaurant coopérative ou "Chez Françoise" aujourd'hui disparu). Les bars ouvraient généralement tôt le matin et fermaient tôt le soir. Les prolongements plus nocturnes de 3 d'entre eux ne perturbaient aucunement la vie des habitants du quartier. Leur existence permettait seulement de vérifier avec bonheur que nous n'habitions pas un quartier "mort".

 

Voici une petite chronologie plus détaillée de l’évolution

 

Elle est accréditée par l’enquête menée par le journal indépendant dédié à notre arrondissement "Le 13 du mois" (n° de décembre 2012) :


« PAS LE FAR WEST : Y avait-il des bandes sur la Butte dans les années 70 et 80 ? Personne n'en a jamais vu. Du racket, des bars clandestins ? Pas davantage. Mais concernant les bandits, les malfrats, les avis divergent. Jacques (1) est un inconditionnel de la Butte, il dit vivre là depuis « soixante-cinq ans ». Nous le rencontrons dès potron-minet au Village de la Butte. Il se souvient, presque avec nostalgie, d'un « royaume de la bredouille ». Quand on le lance sur les mauvais garçons qui ont pu passer dans le coin, l'homme est disert, raconte volontiers. Mais il tient à faire la part des choses. « Oui, certains mecs fichés au banditisme venaient, notamment de Villejuif et d'autres endroits de la banlieue sud, boire des coups et jouer aux cartes. Oui, des mecs se flinguaient entre eux. Mais c'était pas le Far West non plus », insiste-t-il.Foutaises et légendes urbaines, pensent en effet de nombreux autres habitants. Les petites frappes et les cambrioleurs du dimanche grouillaient, comme partout à Paris. Les vrais méchants beaucoup moins. « J'ai connu deux ou trois arsouilles, des truands à deux balles qui traînaient dans le quartier, mais c'est tout », lâche Vincent Absil. Le chanteur de folk et de blues, figure du groupe Imago qui a connu son heure de gloire dans les années 70 et 80, est arrivé sur la Butte en 1969. Autant dire qu'il en connaît un rayon." : http://www.le13dumois.fr/component/content/article/29-24/198-dossier-1970-1990-la-butte-aux-cailles-des-voyous-aux-anrs


"LES RIDEAUX BAISSÉS, DES PARTIES DE CARTES AU FOND DU BAR
Il ne semble effectivement pas que la Butte ait été un quartier dangereux. Les habitants disent ne jamais avoir été importunés, ni inquiétés. « Les banques avaient plus à craindre que les riverains », plaisante José, ami de Ramon Finster, qui avoue avoir été « un peu truand »." :
http://www.le13dumois.fr/component/content/article/29-24/198-dossier-1970-1990-la-butte-aux-cailles-des-voyous-aux-anrs

"À l'époque, les bars fermaient tôt. Les rideaux de fer se baissaient après le départ des derniers clients, mais les jeux de cartes se prolongeaient à l'intérieur tard dans la nuit pour ces habitués un peu spéciaux.' : http://www.le13dumois.fr/component/content/article/29-24/207-dossier-chez-michel-le-troquet-des-truands-et-des-braqueurs

 

Côté population, dès le début du XXème siècle, le quartier est devenu principalement résidentiel et il le reste encore.

Il a longtemps accueilli des habitants d’horizons divers, ce qui a pu constituer un autre de ses charmes. Un bon moyen terme entre le Paris des "beaux quartiers" et les regrettables "ghettos" de certaines banlieues proches.

 

Suite…..

 La dégradation de notre cadre de vie :