LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Notre communication :avec nos membres (exemple de bulletin)(suite)

 

Notre courrier du 10 janvier 2007 à Monsieur H. D’ABZAC, Sous-Préfet, Directeur adjoint du Cabinet

Préfecture de Police de Paris

Votre lettre du 20 novembre dernier nous a été transmise par M. PRAILAUD, conseiller technique à la Mairie de Paris et a retenu notre plus grande attention.

Nous vous savons gré d’avoir admis que des manquements à la réglementation avaient bien été constatés, mais le conseil d’administration de l’association considère que les conclusions lénifiantes que vous tirez des interventions mentionnées ne présagent pas d’un exact retour au respect de ladite réglementation.

Il est effectivement exagéré de considérer qu’il n’y aurait plus matière à attirer l’attention de vos services.

En ce qui concerne les établissements directement, deux exemples frappants peuvent en être donnés en cette période de froid hivernal :

- Le service d’apéritifs (fort tardifs au demeurant) sur la voie publique presque systématique en soirée, sur la voie publique, devant l’établissement Chez Gladynes pour faire patienter la clientèle en soirée.

- La musique qui s’entend en passant devant la Taverne de la Butte tardivement, à croire qu’il existerait un haut-parleur extérieur.

Par ailleurs, les hurlements et autres manifestations vocales de la clientèle passablement éméchée qui sort des établissements entre 1h30 et 2h30 principalement n’est absolument pas réglé. Il se rencontre scandaleusement tout au long de l’année et en semaine souvent, comme systématiquement le weekend end sans que jamais vos services n’interviennent pour sanctionner le tapage nocturne ou l’état d’ébriété.

Quant à l’attitude prétendument vertueuse des établissements « pour contenir les éclats de voix de la clientèle notamment en engageant du personnel de sécurité qualifié chargé de veiller sur la voie publique à la bonne tenue de la clientèle entrante et sortante », ce n’est une réalité que pour Le Merle Moqueur et une affirmation fausse pour tous les autres établissements du quartier.

Comprenant parfaitement la difficulté qu’un responsable tel que vous peut rencontrer s’agissant d’apprécier la réalité du terrain, qui est hélas le lot quotidien des heureux riverains du (de l’ex) sémillant quartier de la Butte aux Cailles, nous vous serions donc sincèrement obligés de bien vouloir vérifier les sources de vos informations et de veiller à ce que les trois points spécialement mentionnés dans la présente appellent les interventions qu’ils justifient. Formule politesse.

 

Lettre 10 janvier 2007 à Monsieur C. PRALIAUD ; Conseiller technique ; Cabinet du Maire de Paris

Réponse à CABV – BR/CM 01/2246

Je vous remercie de votre précédente correspondance et vous prie de trouver ci-joint deux lettres qui ont été adressées aux responsables des services concernés par les questions qui nous préoccupent.

Je tiens à insister sur le fait que notre association n’aura de cesse que la réglementation soit appliquée aux activités des commerces de notre quartier, sans distinction.

Nous interprétons comme un signe de mépris de chaque riverain « citoyen de Paris », les tolérances accordées à des « acteurs de la vie économique et festive de Paris », lorsque ces tolérances retentissent sur la qualité de vie de ces riverains.

Nous considérons que notre Maire ne saurait limiter ses actions environnementales au domaine de la qualité de l’air ou du recyclage des déchets et doit aussi investir des moyens, y compris financiers, dans la protection contre le bruit venant des établissements « de loisir ».

Nous demandons que le quartier soit surveillé en soirée et jusqu’à 2 H. du matin, par un personnel de la Mairie (cf. expérience passée réussie des ISSEP) en lien avec le service des autorisations de terrasse de la Mairie et le Commissariat de Police.

Nous sommes, bien entendu, à votre disposition pour discuter de cette question et, en tout état de cause, attendons une réponse avant que l’époque fatidique du printemps ne revienne.

 

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