Rectangle à coins arrondis:

LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Actions spécifiques, Gestion des clients devant les bars: Service de boissons sur la voie publique

Petit historique de l'arrêté :

 

Côté autorités de police

 

Le 8 février 2010, nous saisissions le Préfet de police d'une demande d'arrêté pour éviter le phénomène de la consommation en masse sur la voie publique source d'impossibilité de circuler normalement et en toute sécurité, de nuisances sonores supplémentaires et de problèmes de salubrité du fait de l'insuffisance de l'offre de WC à proportion de la clientèle.

 

En avril 2010, nous entamions une série de courriers mensuels à destination de la Préfecture, lui exposant ce que nous devons subir établissement par établissement

 

M. VEDEL, directeur de cabinet du Préfet nous a ensuite reçus.

 

En parallèle, nous avons entretenu de nombreux contacts avec le Bureau des actions contre les nuisances de la Préfecture (BACN) pour faire vérifier l'existence et la validité des études d'impact relatives à la diffusion de musique amplifiée et il s'est avéré que de nombreux établissements, qui par  ailleurs s'étaient lancés dans la vente dans des gobelets plastiques, n'étaient pas en conformité.

 

Nous avons rencontré plusieurs fois Monsieur PADOIN, commissaire central de notre arrondissement, dont une fois (le 4 mars 2011) à la Préfecture même en présence de Monsieur Philippe CARON, alors Directeur territorial de la sécurité de proximité de Paris.

 

Le 18 mai 2011, nous diffusions auprès des autorités publiques un procès verbal de constat d'huissier dressé le 5 mai 2011.

 

Nous avons donné le témoignage de notre cohérence par le fait que plusieurs d'entre nous se sont manifestés officiellement comme victimes des pratiques de certains bars en déposant plainte contre eux pour des nuisances sonores aux côtés de l'association. Les mêmes ont répondu présent, toujours aux côtés de l'association dans le cas où l'affaire a été portée devant le tribunal de police.

 

Les autorités publiques ont de leur côté :

- récemment enquêté dans le quartier (une enquête diligentée par le Procureur de la République et formalisation de constatations par le commissariat) et autres actions dont nous ne sommes pas forcément au courant.

- mené des actions d'incitation vis à vis des établissements pour les amener à respecter leur voisinage et intervenir auprès de leur clientèle, de même qu'à ne pas abuser du service dans des gobelets en plastique (sans succès)

- décidé une fermeture administrative à l'encontre de "Le Diamant" cet hiver.

 

Côté autorités municipales

 

Nous avons demandé à M. COUMET son soutien pour l'arrêté préfectoral demandé dès février 2010.

 

Nous avons participé au comité de pilotage des Etats généraux de la nuit parisienne et aux tribunes des ateliers du 12 novembre 2010 pour témoigner de nos difficultés vis à vis d'une politique municipale s'attachant à développer l'animation nocturne sans veiller à protéger les riverains des quartiers concernés contre les dégâts collatéraux.

 

En décembre 2010, M. COUMET a publiquement exprimé, lors de son compte-rendu de mandat, qu'il estimait légitimes nos revendications face à la croissance des nuisances depuis ces dernières années.

 

Le 26 avril 2011, nous rencontrions M. BLISKO pour lui exposer une nouvelle fois nos attentes vis-à-vis de la Mairie d'arrondissement et la nécessité qu'elle se positionne en faveur de l'arrêté que nous demandions pour nous donner un gage de la volonté parfois affirmée de nous aider.

 

En parallèle de tout cela, nous avions, depuis septembre 2010, participé à des échanges avec la
Mairie de Paris sur la réforme du règlement des terrasses intervenue le 6 mai 2011 et évité que le
nouveau texte ne fasse disparaître la définition de la terrasse ouverte. Cette définition a toujours été le texte de référence pour imposer une exploitation limitée au service de clients assis sur des chaises à  l'intérieur du périmètre autorisé. Elle figure donc finalement dans le nouveau texte.

Ainsi sommes nous protégés contre la revendication des commerçants de pouvoir servir des clients amassés debout dans le périmètre de leur terrasse.

 

Plus de détails sur la période antérieure à 2010 :

Ce mercredi 6 juin 2007, jour ordinaire de l'année, ils sont nombreux à consommer
sur la voie publique

servis par des établissements sans autorisation de terrasse devant "Chez Gladines" etc... au croisement des rues des Cinq Diamants et Jonas...

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Ils ne veulent pas créer de nuisances, mais font du bruit et, sans s'en rendre compte, imposent leurs conversations aux habitants voisins qui voudraient profiter de l'intimité de leur domicile.

 

Il faudrait l'empêcher. Qui doit le faire ?

 

- "Chez Gladines", qui s'est récemment décidé à apposer une affiche demandant le calme; affiche que personne ne lit évidemment. Les responsables du restaurant n'interviennent JAMAIS autrement auprès de leur clientèle...

- Aucune action de la part de "Papagallo" non plus qui, devant la façon dont son concurrent favorise sa "visibilité" laisse ses clients investir la voie publique.

 

- C'est donc aux autorités municipales et de police de faire respecter l'interdiction absolue de servir sur la voie publique.

La rue n'est pas plus une salle d'attente qu'un bar !

 

 

Suite….