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LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Nos actions auprès de la Mairie de Paris :

 

NOVEMBRE 2013 :  ETUDE FORS commandée par la Mairie de Paris sur l’évolution des usages des espaces publics nocturnes à Paris (suite)

 

 

On pourrait même reculer :

 

Une proposition de loi approuvée par MM Delanoë et Peninou dans des réunions publiques vise à permettre de sanctionner les riverains qui abuseraient de l'appel à la police en cas de nuisances sonores. Il fallait y penser...

Toute l'analyse est

Or, il ne faut pas s'y tromper, au-delà du cercle très réduit de l'équipe municipale parisienne et de quelques autres cercles publics ou privés, le futur n'est pas envisagé sous cet angle : analyse détaillée sur le site du Réseau "Vivre Paris !"

 

Lors, d'un colloque européen tenu sous l'égide de l'organisme "Buitparif" le 28 octobre 2012, il est apparu que :

 

1/  La Commission européenne exige que les citoyens soient effectivement associés à la mise en
œuvre de la directive et semble donc s'ouvrir de mieux en mieux à la nécessité de considérer le bruit comme une priorité européenne en termes de protection de la santé (interventions de Marco Paviotti, Direction Générale des  Services de l’Environnement de la Commission Européenne; M. Colin Nugent de l’Agence Européenne pour l’Environnement (eurocities);  M. Henk Wolfert d’Eurocities). A partir de quoi, on peut penser qu'il sera bientôt reconnu d'établir comme un devoir que les États membres protègent de tous les bruits, les bruits nocturnes liés au commerce "festif".

 

2/  Hors la France, la plupart des pays représentés  affichent leur préoccupation de profiter de la directive européenne "zones calmes" de 2012 qui vise la lutte contre les bruits des trafics routier, aérien et ferroviaire, saisissent cette opportunité pour traiter le problème des nuisances festives. Ils prennent pleinement acte de la gravité de ce problème et pensent qu'il faut agir dès maintenant tant le risque qu'il empire est évident.
Difficile de juger de la mise  en œuvre, mais les conceptions sont claires : on ne se contente pas de sélectionner quelques zones calmes pour prétendre être quitte vis à vis de la directive européenne. On travaille globalement sur le bruit urbain (y compris les chantiers, établissements scolaires etc...).

 

3/ Bruiparif a demandé notamment que les bruits des activités festifs soient pris en considération et que les mesurages soient toujours réalisés par un organisme indépendant.

 

4/ En France, on fait moins qu'ailleurs

 

- La présentation de l'approche française par Pascal Valentin, chef de la mission bruit au Ministère de l’Ecologie, du Développement  durable était uniquement focalisée sur le rattrapage des retards de  la France pour établir la cartographie et les plans d'action dans le  but d'échapper à la menace de contentieux devant la cour de justice  de l'UE qui aboutirait à une sanction financière de la France. Rien  que de formel et aucune vue sur le sens même de la démarche.Il a été jusqu'à dire en termes express que les propositions de  bruitparif pour la mise en oeuvre de la directive n'engagent que cette association et certainement pas le ministère.

- René Dutrey, Adjoint au maire en charge de l’environnement a confirmé une approche très restrictive du bruit à Paris à l'occasion de la mise en œuvre de la directive le trafic rien que le  trafic. En réponse à une intervention associative dénonçant le problème des nuisances "festives", il a répondu par quelques réflexions moqueuses accompagnées d'une référence au dispositif "Pierrots de la Nuit" pour attester que la Ville prendrait tout de même sérieusement en considération le droit légitime des riverains de pouvoir dormir. Évidemment, cette intervention tranchait par rapport à la qualité de celles des autres États membres 

                                                                                                                       [ la suite / mandature Mme HIDALGO]