LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES |
Aimer son quartier et protéger son cadre de vie |
Nos actions auprès de la Mairie de Paris: |
NOTRE PARTICIPATION AUX ÉTATS GÉNÉRAUX Origines :
En 2010, le Maire de Paris a demandé à Monsieur Mao Peninou, adjoint chargé entre autres du "bureau des temps", d'organiser des États Généraux de la nuit afin de concilier les 3 temps qui s'y conjuguent : temps de travail pour les uns, de repos pour les autres et de loisirs pour un certain nombre.
La Mairie de Paris envisage ainsi de stimuler l'activité des lieux commerciaux et festifs nocturnes dans différents quartiers de Paris, impliquant certaines offres de subventions. Les établissements concernés sont aussi bien ceux "de nuit" stricto sensu (boites de nuit, bars ou restaurants ayant une autorisation de nuit délivrée par le Préfet) que des établissements normalement tenus de fermer à 02H 00 du matin (en tous les cas, pour l'instant).
Cette initiative des élus http://www.paris.fr/politiques/citoyennete/dossiers-d-actualite/paris-la-nuit/bilan-des-etats-generaux-de-la-nuit/rub_7827_dossier_62773_port_18040_sheet_17596 fait suite à une réunion de l'observatoire des lieux musicaux de proximité qui revendiquent une libéralisation de la réglementation concernant les activités nocturnes. Nous avions critiqué le fonctionnement de cet organisme créé par la Mairie de Paris http://www.reseau-vivre-paris.fr/docs/analyse_charte.pdf
Notre association a fait partie du comité de pilotage des Etats Généraux de la Nuit prévus pour les 12 et 13 novembre 2010.
Le but affirmé par M. Mao Peninou de ces EGN est "de préparer les débats qui se tiendront lors des États Généraux de la Nuit (EGN) et, d’autre part, de réfléchir et coproduire avec l’ensemble des acteurs qui, autour de la table sont impliqués dans les questions de la nuit parisienne, des propositions de solutions. Celles-ci seront aussi consensuelles que possible, dans la mesure où chaque membre du COPIL, tout en faisant valoir ses intérêts, prend en compte les besoins des autres membres présents.
Il était annoncé qu'à l’issue des EGN, les pouvoirs publics, que ce soit la Ville de Paris, la Région ou la Préfecture de Police, prendront leurs responsabilités et décideraient des mesures à mettre en œuvre pour conforter la coexistence des trois nuits à Paris : nuit de repos, nuit de divertissement mais aussi nuit de travail."
Nous étions, quant à nous, circonspects sur la réalité de la concertation dans le cadre des "États Généraux" pour des raisons de méthode.
Le rôle des associations de riverains pour empêcher une opération de communication par trop biaisée :
Au départ, le risque d'une opération complètement biaisée et pernicieuse était évident. D'abord une pétition "Paris se meurt" surtout signée par des professionnels de la nuit.
Par ailleurs, lors des réunions préparatoires, aucune discussion de fond portant sur la légitimité d'une extension de la vie la nuit en regard des enjeux sociétaux que cette perspective comporte au-delà des enjeux strictement économiques liés à une stratégie de développement du tourisme à Paris. Il y avait pourtant matière à débat. De plus, les réunions du comité de pilotage n'avaient pas permis de savoir comment se dérouleraient concrètement ces "États Généraux" dont l'art est encore très expérimental. La préoccupation principale était à nos yeux de savoir dans quelles conditions il pourrait être avancé que telle proposition ayant émergé lors des EGN serait tenue pour consensuelle. L'affichage d'un consensus semblait bien être au fondement de la décision de la Mairie d'agir par différents moyens (octroi de subventions, établissement de réglementations municipales, sollicitation du législateur) afin de mettre en application ces propositions. Mais, sur ce point, nos efforts ont porté. Les associations de riverains ayant eu la possibilité de parler en tribune où elles ont âprement argumenté et ayant été particulièrement soutenues par un public largement composé de nombreux d'habitants, la mairie a été dans l'obligation de reconnaître qu'il n'y avait pas de consensus général sur la nécessité de développer la fête à Paris. Pour ses argumentations, le réseau "Vivre Paris !" avait élaboré des fiches d'analyses thématiques pour chaque atelier http://www.reseau-vivre-paris.fr/docs/fiches_EGN.pdf
|
|
|