LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES

Aimer son quartier et protéger son cadre de vie

Nos résultats :Le mesurage du niveau sonore

 

DÉMARRAGE DE LA PHASE OPÉRATIONNELLE DES MESURAGES BRUITPARIF ET PERSPECTIVES DE NOTRE ACTION ASSOCIATIVE EN MARS 2020

 

Depuis la mi-novembre, les données enregistrées des 3 premières méduses installées rue de la Butte aux Cailles, rue des Cinq Diamants et rue Samson sont en ligne : https://monquartier.bruitparif.fr/

 

Pour les consulter :

- Agrandir la carte et, pour accéder aux données

- cliquer sur la pastille orange qui est la plus basse et porte le numéro 56 quand on l'active

ó ces chiffres correspondent aux décibels mesurés en direct

- en double cliquant dessus, on obtient les enregistrements de ces décibels tous les 15 mn, par jour, par semaine, depuis le début d’installation de la méduse.

- En promenant votre souris sur les tranches horaires, vous verrez s’afficher les décibels

- En cliquant sur une tranche horaire, vous obtiendrez une image correspondant à la direction de provenance du bruit durant ce quart d’heure

- Il est également possible d’obtenir les données brutes

- Les légendes pour interpréter le code couleur et le caractère bruyant ou non des niveaux sonore sont sur https://www.bruitparif.fr/hebdoscope/

 

Premiers enseignements à propos des niveaux de bruit ambiant : 

- Malgré une météo peu engageante, la voie publique est fréquentée et bruyante jusqu'à une heure avancée de la nuit. Nous souffrons d’un bruit ambiant de l’ordre de 60 à 80 db aux heures où nous devrions pouvoir nous reposer.

 

- Nous avons donc la confirmation de l’intérêt de mettre en place un tel dispositif et de la mauvaise foi de ceux qui l’ont contesté. Rappelons à cet égard que les critiques qui ont porté sur le risque pour les libertés fondamentales des usagers ou habitants du quartier sont totalement infondées (cf. https://www.bruitparif.fr/les-meduses-gpe/)

 

Perspectives de notre action associative :

- Notre association est parfaitement résolue à obtenir un traitement global de la situation plutôt que des mesures qui toucheraient isolément tel ou tel établissement parmi tous ceux qui contribuent par leurs mauvaises pratiques à perturber la vie nocturne du quartier et le sommeil des habitants. Nous savons par expérience que les établissements qui pensent faire la loi des nuits du quartier ne seront pas influencés par les sanctions concrétisées sur un autre établissement que le leur si, DANS LE MÊME TEMPS, ils ne sont pas directement touchés par des verbalisations propres à déclencher rapidement une sanction pour eux.

 

- Notre association n’a pas pu obtenir que la phase d’observation ne gèle pas l’action des autorités publiques lorsque des infractions sont constatées.

 

- Elle a adressé un questionnaire très précis aux candidats à l’élection municipale 2020 pour que chacun soit clairement informé des engagements qu’ils sont ou non prêts à prendre afin de rendre la vie nocturne de la Butte aux Cailles compatible avec la protection de la santé de ses habitants.

 

- Quelques exemples des mesures que nous attendons :

- La suppression de rampes chauffantes extérieures qui favorisent les attroupements en toutes saisons et sont une aberration écologique.

- L’instauration d’un horaire de cessation de l’exploitation des terrasses avant l’horaire de fermeture des établissements, qui est 02H00 à Paris et l’exigence du strict respect des conditions de l’autorisation municipale pour ceux qui en ont une.

- Le respect de l’obligation de se conformer aux études d’impact obligatoires lorsque les établissements diffusent de la musique amplifiée (limiteur de bruit, isolation des murs et fermeture des ouvertures).

- La verbalisation des établissements qui laissent leurs clients consommer sur la voie publique dans des verres en verre en dehors des places de terrasses assises ou encore la verbalisation de ceux qui vendent à emporter dans des récipients jetables en ne respectant pas les conditions réglementaires d’apposition de la raison sociale de l’établissement sur les récipients, en ne ramassant pas les récipients abandonnés dans un rayon de 100 m selon l’article R 632-1du code pénal conjugué aux articles 2512-16 CGCT et à l’arrêté préfectoral du 10 janvier 1983, art. 1 et 2) ou en ne respectant pas l’horaire limite de vente à emporter fixée à 00H00 selon l’article 1er alinéa 2 de l’arrêté n° 2010-00396 du 10 juin 2010, BMO n° 48 du 18 juin 2010).