LES RIVERAINS DE LA BUTTE-AUX-CAILLES |
Aimer son quartier et protéger son cadre de vie |
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Nos actions auprès de la Mairie du XIIIème (suite): LRDBAC a accepté de retenter l’expérience du comité de suivi, mais pas de réunion en vue... |
Le 15 novembre 2016, l’association a déposé au Cabinet du Maire d’arrondissement, une lettre destinée à M. COUMET et Mme LAVILLE, pour faire part de sa décision d’accepter de retenter l’expérience de siéger au comité de suivi de la charte de la vie nocturne de la Butte aux Cailles.
● Plusieurs facteurs nous ont conduits à mettre en second plan certaines réticences que notre expérience passée dans ces comités avait suscitées :
- Monsieur Coumet nous a nous encouragés à rejoindre le Comité et a partiellement répondu sur les conditions que nous posions dans son dernier courrier. Nous espérons qu’il y a là le signe d’une volonté d’aider ses administrés en souffrance face aux excès de la vie nocturne du quartier, dont on sait qu’elle s’inscrit par ailleurs dans son programme politique.
- Le Conseil de Quartier n° 2 (CQ 2) de notre arrondissement a demandé à entrer dans le comité de suivi. Nous formons l’espoir que cette nouvelle participation puisse favoriser un équilibrage de la concertation.
- Nous avons pris connaissances de mesures prises à l’encontre de certains des établissements dont les manquements professionnels sont à l’origine des nuisances.
Nous saurons, bien entendu, tirer les leçons de cette expérience. Nous saurons aussi communiquer sur les leçons que nous en tirons.
- Pourquoi donc ce silence de la Mairie ? Nous savons le climat tendu avec les commerçants. Les sanctions récemment prises ont fait l’objet de protestations et, parfois même de contestations dont la forme a été douteuse.
- Comment en sortir positivement ? Si la Mairie d’arrondissement veut maintenir en vigueur la charte, il faudra bien trouver une solution pour sortir de l’impasse actuelle. La participation d’un véritable syndicat professionnel aux réunions de suivi serait de toute évidence une bonne alternative pour faire avancer les choses, comme cela est fait dans le quartier Jean-Pierre Timbaud. Les associations locales de commerçants sont quant à elles trop souvent empêtrées dans des conflits de concurrence entre les commerces. Les associations de riverains peuvent espérer un dialogue serein avec des organes professionnels ayant suffisamment de distance par rapport aux contingences locales, de même que des compétences préoccupations leur imposant des positions responsable et respectueuses des normes de leur profession. Le Réseau « Vivre Paris ! » a ainsi pu échanger avec l’UMIH.
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